Synthèse, quelle agriculture choisir?
Nos études nous permettent d’identifier des propositions de type d’agriculture qui dépendent de la production nécessaire.
Nous pouvons identifier trois cas de figure :
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La production individuelle ; celle-ci correspond aux personnes ou familles qui souhaitent produire pour leur propres besoins. La quantité à produire n’est pas très élevée, et les producteurs ne peuvent consacrer qu’un temps limité à cette activité, puisqu’elle vient en complémentde leur emploi. Dans ce cas une agriculture naturelle sans aucun engrais est tout à fait adaptée. Les sols contiennent naturellement suffisamment d’engrais pour permettre la culture de la plupart des plantes potagères et des arbres fruitiers. Le producteur devra néanmoins appliquer les règles de base de toute production agricole, en termes d’arrosage, d’exposition lumineuse …
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La production locale ; il s’agit ici du cas typique de l’agriculteur qui produit et vend sa production localement, à savoir sur les marchés ou directement à son exploitation. Dans ce cas, le volume à produire est plus élevé que pour la production individuelle, mais les acheteurs de cette production locale recherchent en premier lieu des produits de qualité, n’ayant pas nécessité l’usage d’engrais chimiques. Cette fois, c’est l’agriculture BIO qui est tout à fait adaptée. La taille de l’exploitation agricole et le temps que le producteur consacre à son activité sont très important, et l’agriculteur peut donc se permettre d’investir dans le BIO. La qualité de sa production sera meilleure, ce qui satisfera d’avantage ses clients.
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La production mondiale ; cette dernière constitue la plus grande partie de l’agriculture mondiale. C’est sur elle que repose la capacité à nourrir la population mondiale de demain. Cette agriculture nécessite donc une production très importante à des coûts les plus faibles possible. Dans ce cas, l’idéal est d’appliquer une agriculture raisonnée. Celle-ci a pour objectif de préserver l’environnement, la nature, d’assurer l’avenir de la planète, et de diminuer les pollutions, tout en ayant un taux de productivité élevé. Elle consiste par exemple à adapter les apports en éléments engrais aux besoins réels des cultures en prenant en compte les éléments présents dans le sol et le rendement potentiel de la plante.